Marc Chenue, « la création, au cœur du métier de siropier » :

 

« Le PNR a été « le » déclencheur, car il a beaucoup insisté pour que je m’installe sur son territoire. C’était très encourageant et a fini de me décider. Je n’avais aucun moyen financier mais le PNR, fort soutien, m’a aidé à lancer un financement participatif. J’ai ainsi pu démarrer avec 7 000 €.

J’ai très vite trouvé un local mais la propriétaire devait faire des travaux. Je n’ai donc eu les clés que vers le 15 février, alors que j’avais quitté Uzès depuis mi-octobre et qu’il me fallait fabriquer des sirops en vue de mon installation et du salon Sugar que je devais assurer à Paris. Du coup, ma tante m’a prêté une maison qu’elle avait dans le Vercors. Ce n’était pas simple : située à 900 m d’altitude, la neige empêchait d’aller en voiture jusqu’à la maison. Je devais monter à bout de bras, par 80 cm de neige, ananas, citrons et autres ingrédients, par palettes entières. Palettes que j’ai ensuite transformées en luge pour redescendre moins difficilement les 1 000 bouteilles que j’avais préparées ! Dans la maison, il n’y avait pas de chauffage : il y faisait entre 5 et 12 degrés. Cette période m’a permis de relativiser beaucoup de choses.

J’ai ouvert L’alchimiste le 2 mai 2015, avec, pour salariée, Evelyne, celle grâce à qui toute cette aventure a commencé et qui travaille toujours avec moi aujourd’hui, faisant le suivi comptable, la commercialisation et le suivi du site. Son aide précieuse me libère beaucoup de temps pour la fabrication et la création de nouvelles saveurs. » 

 

 

Et si cet extrait du témoignage de Marc Chenue vous a intéressé.e...

... le texte intégral est dans le livre Talents que vous pouvez trouver ici