Jacques de Givry,

une quarantaine d’ouvrages, dont les deux tiers en autoédition à l’enseigne de JDG Publications :

 

« La photo est pour moi un outil d’expression fondamental. Je me sens mal à l’aise s’il me faut présenter un exposé sans images. Celles-ci résument tant de choses pour se faire comprendre et quand elles sont réussies, marquent bien mieux qu’un long discours. C’est ainsi que j’ai pu prendre conscience de la contribution que je pouvais apporter au monde des associations en mettant des photos et des albums à leur disposition.

 

Par exemple, en 1990, je préparais un livre sur la Vallée de la Bièvre, en collaboration avec Serge Antoine et Francis Tack. Le président des AVB (Amis de la Vallée de la Bièvre) d’alors, Gérard Delattre, est venu me demander d’accélérer la parution : il voulait remettre le livre aux participants d’une importante réunion d’élus du territoire, juste avant l’ouverture de la séance où un vote décisif était attendu sur un projet jugé néfaste par les défenseurs de la vallée. Tout frais sorti de l’imprimerie deux jours avant le vote, nous l’avons offert aux élus. A une voix près, le projet n’est pas passé. Je veux croire que certains ont eu honte de voter en quelque sorte « contre » ce paysage qu’ils avaient eu, imprimé, sous les yeux. Bien sûr que le photographe n’est pas totalement objectif, il ne montre pas les « vieux matelas » abandonnés au coin des bois. Il n’empêche, la beauté des paysages qu’il donne à voir existe bel et bien. L’image parle, le message passe.

 

A partir de ce moment-là, j’ai eu de plus en plus le réflexe de mettre bénévolement mes images à disposition, en particulier celles de la Plaine de Versailles, de la vallée de la Bièvre et du Plateau de Saclay. De la vallée de Chevreuse, aussi. Et les associations ont largement utilisé ces images valorisantes. Je me suis rendu compte que ces paysages étaient tout sauf banals et que donc, il fallait les montrer, encore et encore. Beaucoup de technocrates en chambre ne se rendent pas compte de toute cette beauté. Ils regardent des cartes depuis leur bureau et ils ont une vision beaucoup trop schématique des choses. Je tiens beaucoup à ce que mes images aillent sous les yeux d’élus et de responsables de tous bords.. »

 

 

Et si cet extrait du témoignage de Jacques de Givry vous a intéressé.e...

... le texte intégral est dans le livre Talents que vous pouvez trouver ici