Ferme de Charles, à Favreuse 

(Extrait choisi de Terres Toujours Précieuses)

« Mars 2020, 1er confinement. Nous sommes déclarés « essentiels », puisque producteurs de nourriture, et pouvons rester ouverts. Les 3 restaurants du CESFO (Comité d’entraide sociale de la faculté d’Orsay), qui me prennent 136 poulets une fois par mois, s’arrêtent du jour au lendemain. Malgré cette perte d’activité importante, je me retrouve rapidement avec deux fois plus de commandes que d’habitude. Mes clients continuent à venir. Arrivent en plus ceux qui avaient entendu parler de la ferme mais n’avaient jamais pu venir jusqu’alors parce que pas disponibles le seul jour d’ouverture de la boutique. Viennent aussi ceux qui découvrent l’existence de poulets bio sur le Plateau grâce au bouche-à-oreille qui fonctionne, dans cette période où les gens cherchent à se fournir localement. Nous sommes contents et fiers d’être reconnus pour ce que nous faisons avec conviction et les raisons pour lesquelles nous exerçons ce métier et produisons cette qualité. Et je me dis que les gens prennent conscience de la nécessité de mieux manger, en particulier pour la santé.

A la ferme, il faut nous adapter devant cet afflux de clients. Je dois augmenter mes habituelles 70 heures de travail hebdomadaire d’une bonne dizaine d’heures. »                                                                                                                  

Charles Monville

(Retrouver le temps d'exercer mon métier après la période Covid)

 

Et si cet extrait vous a intéressé(e)...

... le texte intégral de la ferme de Charles est dans le livre Terres toujours Précieuses que vous pouvez trouver ici