Caroline Decroix, 

« défendre les Afghans qui ont travaillé pour l’armée française est devenu une seconde vie » :

 

« Chaque histoire, chaque personne, m’amènent, moi, chaque jour, à me remettre en cause, à me bouger, à me sortir de tous les trucs où je pourrais m’encroûter parce que ce sont des gens avec des parcours de vie incroyable. Ce que je retiens de cet engagement : « Tournons-nous vers les autres parce que c’est la clé de la réussite en tout. Le fait de rencontrer l’autre, de se départir de ses préjugés pour s’ouvrir à lui, l’écouter. » Je suis folle de rencontres. La rencontre qui amène à une autre rencontre qui en amène une autre et fait que finalement, ça ne s’arrête jamais et apporte une richesse énorme dans nos vies.  

Ce qui est incroyable avec les interprètes et ce que j’aime aussi, c’est qu’ils pourraient me voir comme « la sauveuse », me mettre sur un piédestal. En fait, nous avons toujours été dans une relation où ils me nourrissent autant que je leur apporte. De mon côté, c’est une aide technique qui parfois change leur vie parce qu’ils ont un visa. En contrepartie, ils m’ont fait découvrir un pays, une culture, une façon de penser. Une autre philosophie de vie aussi : ils ont une notion du temps très différente. Comme ils disent, tous les matins, ils se lèvent sans savoir s’ils seront encore là le soir. »

 

 

Et si cet extrait du témoignage de Caroline Decroix vous a intéressé.e...

... le texte intégral est dans le livre Talents que vous pouvez trouver ici