Adeline Barnault, « Cultureuil, à la rencontre des gens » :
« Un jour, j’ai franchi le pas : j’ai quitté LiraGif pour monter mon projet.
Un peu poussée par ma sœur car j’avais du mal à me décider. Mais elle savait que j’ai besoin que mes idées ne restent pas trop longtemps dans la théorie, qu’il me faut mettre les mains dans le cambouis pour voir si ça marche ou pas. J’avais d’abord pensé à un camion, un camping-car ou un bus pour héberger ma librairie, mais cela représentait un gros investissement, d’autant que je voulais que le véhicule ait un « look ». Je rêvais d’un vieux tube Citroën, en hommage à mon arrière-grand-père. Avant de me lancer, j’ai voulu voir des expériences alternatives. Je suis partie en particulier en Norvège passer une semaine dans un « bus-hôtel », un ancien car scolaire américain transformé en hôtel qui peut accueillir jusqu’à 5 personnes. En cherchant à discuter avec le plus de monde possible, je suis tombée sur les libraires à roulettes, un groupe Facebook, où, dans les échanges, revenait très souvent le sujet des pannes mécaniques en tous genres : problèmes d’embrayage, de surpoids, de freins, d’essence… j’ai réalisé que cette forme d’itinérance n’était pas faite pour moi. Comment faire, du coup ? Cela faisait plusieurs jours que je cherchais toutes sortes d’autres solutions quand j’ai pensé que, depuis toute petite, j’adorais faire du vélo. C’est alors devenu une évidence, même si cela paraissait un peu fou : ma librairie itinérante se ferait à vélo ! Des copains m’ont dit : « Oui, c’est une idée totalement folle, mais c’est toi ! En fait, ça te ressemble. »
Et si cet extrait du témoignage d'Adeline Barnault vous a intéressé.e...
... le texte intégral est dans le livre Talents que vous pouvez trouver ici